Flamme Eternelle 7-13
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FLAMME ETERNELLE - une installation de Thomas Hirschhorn au Palais de Tokyo

 

jour 1

jour 6

jours 7 et 13

jour 19

jour dernier et la photo













Ambiance créative du 7ème jour
















Hier vendredi 9 mai vers 16h. 13ème jour. Tu viens d'en prendre plein les yeux en voyageant dans deux superbes expositions au musée d'Orsay. Tu es chargée de livres, d'images, d'envies. Tu t'es promis de passer ensuite au Palais de Tokyo, pour voir qui parle aujourd'hui, pour constater l'évolution. A peine entrée, tu croises Cyril Villani, tu échanges deux mots avec lui à propos de consignes inutilisables, dans lesquelles lui comme toi comptiez laisser votre trop-plein d'affaires. Il repart avec son manteau, son sac à dos, tu repars avec tes livres, ton sac à dos. Vos chemins se séparent. Tu regrettes de n'avoir pas regardé s'il portait une de ses magnifiques broches-araignée. Maintenant, tu descends en zone pneumatique, un groupe d'étudiants débattent, T. H. est assis parmi eux. Tu poursuis ton chemin. Tu croises Monsieur G. Didi-Huberman en personne. Quelle journée ! Tu te demandes s'il sait que ces livres (sauf un) ont disparu du coin bibliothèque de la Flamme éternelle ? Vos chemins se croisent aussi vite que vos regards.
Tu es aussi venue pour participer à une oeuvre d'art. Ta petite guirlande dans le sac, tu comptes bien l'accrocher quelque part, la poser, la scotcher, la déployer, tout au moins en garder une trace photographique. Elle est bien pliée, tient dans la paume de ta main qui tient le sac à livres, l'autre main portant l'appareil photographique et la courroie du sac à dos. Tu la poses ici, la déplaces là, la déplies, lui donnes des formes. Elle rejoindra finalement ta poche, puis ton sac où elle se trouve encore




cliquer sur l'image pour voir la guirlande dépliée

Des photos à faire, les créations de visiteurs s'accumulent, un certain rangement s'organise dans le chaos.

Une jeune femme est en train de balayer la neige en polystyrène. "On s'en met partout", me dit-elle. Je ne peux que confirmer, mes bottes et mon pantalon en portent la preuve.

Passons maintenant aux choses sérieuses. Je vais tout de même laisser une trace. Sur l'ordinateur relié à l'imprimante numéro 3, j'entre l'adresse de mon blog, je choisis l'article, je sais quelle photo je veux imprimer. Sept exemplaires. Je les étale, je profite d'une aide providentielle pour couper le scotch et accrocher les photos sur des pneus.







Mirages et Labyrinthes - Evelyne Pastor ©